En 2022, au premier semestre de cette nouvelle année, un constat est clair, seulement quelques milliers de propriétaires bailleurs ont sollicités les aides mise en place pour entreprendre des travaux de rénovation énergétique.
Le problème qui découle de ce constat est l’interdiction de location de passoires thermiques dès le 1er janvier 2023. Rappelons-le, les passoires thermiques sont les logements dont la consommation dépasse les 450 kWh par mètre carré par an.
La problématique de départ prend alors de l’ampleur avec l‘interdiction de la mise en location des étiquettes G du Diagnostic de Performance énergétique (DPE) dès le 1er janvier 2025. S’enchaîne l’interdiction pour les logements classés F au 1er janvier 2028 et les logements classés E au 1er janvier 2034.
Malgré ces échéances qui approchent, les propriétaires bailleurs ne semblent pas s’inquiéter. La loi climat et résilience, interdit pourtant depuis le 25 août, l’augmentation de loyer des logements considérés comme des passoires thermiques.
L’Anah, l’Agence Natation de l’Habitat, a publié son rapport semestriel indiquant qu’entre la période de janvier à juin 2022, l’aide MaPrimeRénov’ à permis de financer la rénovation de 318 429 logements. Malgré la réticence des propriétaires bailleurs à réaliser des travaux, ce rapport semestriel semble approcher les prévisions gouvernementales de 700 000 rénovations par an.
Rappelons que selon les derniers chiffres de l’Agence des transitions écologiques (Ademe), il y a près de 1,7 million de logements considérés comme des passoires thermiques dans le parc locatif. 696 000 logements étiquetés G et 977 000 logements étiquetés F, auxquels s’ajoutent 1 887 000 logements classés E. Ce sont plus de 3,5 millions de logements qui devront être rénovés d’ici 2034 pour rester sur le marché locatif.
Ce chiffre va sûrement augmenter, car il s’appuie sur les données du DPE réalisées entre 2017 et 2018, or le nouveau DPE indique d’avantages de logements avec des étiquettes E, F et G.
